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Etude WinMinute 5 : 80% des répondants veulent tenir compte l’indice de réparabilité pour leurs futurs achats

L’économie circulaire est un enjeu crucial pour préserver les ressources et lutter contre le gaspillage. Depuis 2021, un « indice de réparabilité » doit être affiché sur des produits tels que les lave-linge, smartphones, ordinateurs portables, TV, tondeuses, lave-vaisselle, aspirateurs filaires, nettoyeurs haute-pression, etc.).

WinMinute a interrogé ses utilisateurs sur leur connaissance de cet indice de réparabilité, et sur l’intérêt qu’ils lui portent (654 répondants du 1 avril au 22 avril) !

Les répondants sont 60% à avoir déjà vu ce logo, dont 21% disent le voir « systématiquement ». Les 18-25 ans sont la tranche d’âge qui affirme voir davantage « systématiquement » ce logo (38%) contrairement aux 46-55 ans (7%).

Concernant sa signification, la moitié des répondants (50,7%) indique ne pas savoir pas ce que signifie ce logo. Là aussi, les 18-25 ans est la tranche d’âge qui comprend le mieux ce logo (54%). A l’inverse les 46-55 ans ne sont que 44% à savoir ce qu’il signifie.

Autre donnée intéressante, 68% des sondés ne savent pas comment est calculé cet indice de réparabilité. Si on se réfère au site du gouvernement, l’indice de réparabilité est calculé selon plusieurs critères, dont la disponibilité des pièces détachés, la « démontabilité » du produit, etc.

80% des répondants indiquent vouloir prendre en compte l’indice de réparabilité pour leurs futurs achats

L’indice de réparabilité face au critère prix

Même si le prix reste le premier critère d’achat pour un petit electroménager, l’indice de réparabilité arrive en seconde position, devant la marque ! Ce classement traduit l’envie de gagner en pouvoir d’achat en évitant d’acheter un nouveau produit, tout en préservant l’environnement.

Les chiffres ci-dessous montrent que la volonté de réparer un produit avant d’en acheter un nouveau est maintenant ancrée dans les attitudes et habitudes. Les répondants sont d’ailleurs 53% à avoir entendu parler du « bonus de réparation ». Les répondants choisissent en dernier recours d’acheter un nouveau produit pour remplacer celui tomber en panne. Ils sont :

  • 38% à essayer de le réparer par soi-même
  • 36% à contacter le réparateur /SAV
  • 13% à demander à un proche
  • 13% à le remplacer par un nouveau modèle

53% des répondants déclarent qu’ils seraient prêts à payer plus cher un produit si ce dernier a un bon indice de réparabilité, à condition toutefois que la différence de prix soit faible par rapport à un autre produit similaire.

La jeune génération âgée de 18-25 ans est celle qui sera la plus encline à dépenser « clairement » plus cher (28%), si ce dernier à un bon indice. A contrario 36% des 46-55 ans ne seraient pas prêts à dépenser plus pour ça.