Depuis quelques semaines (notamment dans la moitié nord de la France !), les températures fraîches et la grisaille impactent les ventes de certains produits tels que les fruits et légumes.
Les principaux fruits concernés sont les « abricots, la prune, les tomates et les melons« . Laurent Frandin, Président de l’Interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) évoque dans Les Echos les difficultés rencontrées. « Il y a des stocks qui s’accumulent avec des situations de crise déclarées ».
Cette situation est problématique. Les ventes en chute entraînent de nombreux invendus et une baisse de revenu pour les producteurs. Ils sont obligés de baisser les prix pour écouler le stock. Comme le rapporte LSA, les tomates affichaient fin juillet des étiquettes avec des chutes pouvant aller jusqu’à 29% sur un an, les melons 28%, selon l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer (France AgriMer)«
La situation rencontrée par ces fruits contraste fortement avec celle des fraises, des cerises ou encore des haricots verts. Leur prix n’ont cessé d’augmenter ! L’association Familles rurales s’alarme sur ce point : elle « a calculé une hausse de 16 % du prix des fruits et légumes entre juin 2022 et juin 2023. » (source : Les Echos)
Pour aider la filière de ces produits boudés par les consommateurs, l’Interfel a mis en place un plan de communication important. France Inter et RTL ont diffusé des spots radio. Les applications mobiles telles que le Monde ou L’équipe ont également publié des publicités digitales. Les réseaux sociaux n’ont pas été oubliés : plusieurs contenus y ont été diffusés. L’objectif ? Alerter un maximum de consommateurs !
Les Echos, août 2023 ; LSA, août 2023 ; Interfel, Familles rurales