Les Français apprécient se faire livrer leur repas à domicile : cet attrait n’a cessé de croître depuis la crise sanitaire (confinements, couvre-feux, explosion du télétravail, etc.). Parmi les produits les plus livrés, on retrouve en tête les burgers ! La consommation de plats plus exotiques est également en progression (tacos, poke bowl, etc.).
Cette habitude s’ancre durablement dans la manière de consommer des Français : « la tendance reste dynamique au premier trimestre 2022, avec un bond de 35 % comparé à la même période en 2021 » (source : NPD Group). Pour répondre à cette forte demande, des « dark kitchens » se multiplient notamment dans les grandes agglomérations.
Ces données corroborent celles observées par EY Parthenon : certains acteurs de la livraison à domicile comme Uber Eats sont dorénavant considérés comme des enseignes à part entière. Le taux de fans d’Uber Eats (« taux de clients se déclarant fans d’une enseigne, parmi tous ceux ayant acheté au moins une fois dans le secteur ») a bondi de 1,8% à 6,4% en deux ans. Ce nouveau mode de consommation explique sans nul doute, pourquoi les enseignes de la GSA sont de plus en plus nombreuses à s’associer avec les acteurs de livraison à domicile.
Comme le rapporte Les Echos (qui s’appuie sur les données de Médiamétrie), parmi ceux qui se font livrer leur repas à domicile, « plus de la moitié s’y adonne au moins une fois par mois« . Cette tendance pourrait s’accentuer par le contexte inflationniste. Pour certains consommateurs, la livraison permet de faire des économies : d’une part, ils n’utilisent pas leur voiture, et, d’autre part, la tentation d’acheter d’autres produits est moindre.
Sources : NPD Group, mai 2022 ; Les Echos, mai 2022 ; EY Parthenon, mars 2022