Il s’agit de Michel-Edouard Leclerc, président des enseignes du même nom, lors du 20ème congrès des stratégies commerciales organisé par LSA.
Comme ses concurrents, les hypermarchés E.Leclerc ont été « impactés par les différentes mesures de confinement « . La très bonne performance des drives a permis de tenir l’enseigne « dans un créneau de 22,4-22,5 points de part de marché Kantar« .
Le développement du non-alimentaire
La croissance des enseignes E.Leclerc passe par un investissement « dans le multi canal, dans le développement des services et dans le non alimentaire : c’est un facteur de différenciation par rapport à tous les nouveaux acteurs Hard-discount aujourd’hui sur le marché« .
Le développement du non-alimentaire est aujourd’hui un marqueur potentiel de la politique de prix bas que n’auront pas ces chaines-là, donc capitalisons sur cette longueur d’avance ! »
Michel-Edouard Leclerc
Si de nouvelles enseignes Hard-discount comme Mere, cité par Michel-Edouard Leclerc, voient le jour, le Quick Commerce continue de percer. Le distributeur juge ce service comme davantage réservé à « un marché urbain pour des consommateurs à fort pouvoir d’achat« . Il ne correspond pas « trop aujourd’hui au souhait de notre clientèle dans les villes moyenne de province, là où nous sommes implantés, ou périphérie de ville« . Michel-Edouard Leclerc ne ferme pas la porte à ces nouveaux acteurs dans l’optique de développer des partenariats pour les services E.Leclerc Chez Moi par exemple.
La hausse des prix
Michel-Edouard Leclerc évoque également l’inflation : face à la hausse des prix des matières premières et des transports, des répercussions sont attendues sur les produits en magasin. Les industriels et distributeurs ont donc un rôle clé pour aider le portefeuille des Français : « Nos consommateurs ne sont pas capables et ne souhaitent pas avaler toutes ces hausses quelques fois à deux chiffres et donc dans notre rôle de distributeur, il va nous falloir disséquer, écouter les argumentaires, réargumenter nous-même […] et évincer l’inflation spéculative. »
Sources : LSA, octobre 2021