L’essor du quick commerce est saisissant ! Aujourd’hui ce sont plus de 10 acteurs qui développent ce marché en France, estimé à 122 millions d’euros en 2021 (+86% par rapport à 2020) ! Cependant, comme le rapporte LSA en s’appuyant sur une enquête LinkQ /Kantar auprès de 11600 foyers : « Moins de 1% des Français avaient en effet testé le service à fin septembre 2021« .
Le Quick Commerce doit, faire face à quelques limites :
- son ancrage géographique, encore trop limité aujourd’hui aux grandes agglomérations françaises. Paris, reste la mieux desservie grâce aux nombreux dark stores qui ont vu le jour dans la capitale.
- son faible nombre de références proposées : « moins de 2500 références chez le quick commerçant avec le plus de choix, contre plus de 3500 en moyenne dans un commerce de proximité » (source : LSA). La Proxi tire ici son épingle du jeu.
Pour tenter de pallier ces limites, plusieurs acteurs du Quick Commerce s’allient avec la grande distribution, qui y trouve également son intérêt. Par exemple, Gorillas s’est allié à Casino (en France) et à Jumbo (aux Pays-Bas). De son côté, Carrefour s’est associé à Cajoo et UberEat pour développer son propre service de livraison rapide : Carrefour Sprint. Son objectif ? Proposer en moins de 15 minutes des produits du quotidien (produits surgelés, produits frais, boissons etc.).
Sources : Marketing PGC, janvier 2022 ; Carrefour, octobre 2021 ; LSA 14 décembre 2021 ; LSA 13 décembre 2021